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"Je voulais aussi ramener un peu l'homme de culture à la nature, en ne voyant pas la musique, mais en l'écoutant peut-être tout doucement, en écoutant et en étant alors une chose : étonné par la diversité d'un possible polyversum sonore." (Considérations intempestives)
Klaus Weinhold est décédé le 4 janvier de cette année. Son œuvre musicale, y compris ses réflexions sur la musique, seront mises à la disposition de la postérité aussi longtemps que possible sur ce site. Les archives de son travail artistique, déjà très riches, seront encore enrichies au fil du temps par des œuvres provenant de son héritage.
De l´Orgue à la Musique Électronique
Version courte avec des textes spéciaux
Des jeux de l´orgue à la programmation
Des tons aux sons
Du système mécanique au contrôle numérique
Un chemin très long
Le chemin est très long allant d´une orgue classique à un synthétiseur moderne, du système mécanique des doigts et des pieds comme instrument de commande jusqu´ à l´ écoute seule des algorithmes programmables calculant des sons.
Il y a un point commun entre les jeux d´orgue et les oscillateurs d´un instrument électronique. Ce point commun est l´attrait du son pur. Dans le passé, la mécanique corporelle des doigts et des pieds jouaient des partitions données, p. ex. une fugue de Bach, un mouvement d´une symphonie de Vierne, utilisant un langage classique mais étant réduit de sons et de formes. Par contre les oscillateurs et leur contrôle algorithmique produisent et jouent d´une manière numérique les sons des spectres ouverts qui ne sont auparavant ni donnés ni audibles.
C´est un long chemin qu´il fallait parcourir pour se délibérer des liens traditionnels et s´ouvrir au son expérimental, à la liberté des algorithmes structurants et programmables, aux jeux autonomes et authentiques ainsi que le chemin du son donné par la tradition classique au son produit d´une manière autonome.
Le chemin est très long allant d´une orgue classique à un synthétiseur moderne, du système mécanique des doigts et des pieds comme instrument de commande jusqu´ à l´ écoute seule des algorithmes programmables calculant des sons.
Il y a un point commun entre les jeux d´orgue et les oscillateurs d´un instrument électronique. Ce point commun est l´attrait du son pur. Dans le passé, la mécanique corporelle des doigts et des pieds jouaient des partitions données, p. ex. une fugue de Bach, un mouvement d´une symphonie de Vierne, utilisant un langage classique mais étant réduit de sons et de formes. Par contre les oscillateurs et leur contrôle algorithmique produisent et jouent d´une manière numérique les sons des spectres ouverts qui ne sont auparavant ni donnés ni audibles.
C´est un long chemin qu´il fallait parcourir pour se délibérer des liens traditionnels et s´ouvrir au son expérimental, à la liberté des algorithmes structurants et programmables, aux jeux autonomes et authentiques ainsi que le chemin du son donné par la tradition classique au son produit d´une manière autonome.
Actuel
- 2 nouveaux CD contiennent des pièces de la dernière année de vie, des échantillons sont disponibles dans l'Auditorium.
- Dans les archives I, II, III et IV, il y a maintenant des listes de pièces dans la "Vue d'ensemble".
- Dans la nouvelle Série 19 "Jusqu'aux limites", la musique d'orgue est poussée jusqu'à ses limites par la connexion de l'orgue avec l'ordinateur.